La France, ce pays qui se noie dans ses propres impôts : le refus de regarder la réalité en face

Il y a quelque chose de profondément dérangeant dans le fonctionnement de l’État français. Pendant que d’autres pays réforment, s’adaptent et modernisent leur système administratif et bureaucratique, la France continue de taxer, taxer, et encore taxer, avec la même bêtise obstinée, comme un fumeur qui refuse d’arrêter de tirer sur sa clope en phase terminale de cancer du poumon. Ce n’est plus une politique fiscale, c’est une addiction suicidaire. Et quand bien même l’évidence saute aux yeux – une pression fiscale record qui étouffe les citoyens, un exode fiscal massif des contribuables les plus productifs, une croissance anémique et un taux de chômage chronique – la seule réponse du gouvernement est de demander encore plus d’argent. Pourquoi ? Parce qu’il faut nourrir la bête : une bureaucratie tentaculaire, surdimensionnée, inefficace et qui coûte une fortune. On ne parle pas ici des professeurs, des infirmiers ou des policiers qui, eux, se battent sur le terrain avec des moyens ridicules. Non, on parle de cette armée de hauts fonctionnaires onéreux, de technocrates qui se reproduisent entre eux et qui vivent dans une bulle hors-sol, protégés de toute sanction, de toute évaluation, de toute réalité économique. Et pendant ce temps-là, le peuple trinque.


I. La dépendance maladive à l’impôt : une dictature fiscale dissimulée

La France est le pays le plus taxé du monde occidental développé. C’est un fait. Pas une exagération, pas une opinion, mais une vérité froide et implacable. Près de la moitié de la richesse nationale (45%) est absorbée par l’État sous forme de prélèvements obligatoires. Cela signifie que, en moyenne, chaque citoyen travaille pour l’État jusqu’à mi-juin avant de pouvoir commencer à réellement profiter du fruit de son travail. Qui trouve cela normal ? Imaginez un instant un patron privé imposant à ses salariés de bosser six mois pour lui sans contrepartie. Ce serait une émeute. Mais quand c’est l’État qui le fait, tout va bien, circulez, y’a rien à voir.

Le pire dans cette histoire, c’est que cet argent ne sert même pas à améliorer la vie des citoyens. Il sert à alimenter un gouffre sans fond. Si nos impôts servaient majoritairement à bâtir des infrastructures ultramodernes, à offrir une éducation d’élite, à garantir un système de santé de pointe, on pourrait au moins débattre de leur légitimité. Mais non. La réalité est tout autre : on paye toujours plus pour des services publics qui se dégradent sous nos yeux. Routes défoncées, écoles en ruine, hôpitaux en sous-effectif, tribunaux engorgés… Et pourtant, l’argent est là. Des centaines de milliards d’euros sont prélevés chaque année. Alors où passe-t-il ? Réponse : dans les entrailles d’une machine étatique devenue folle.

Les politiciens le savent, bien sûr. Ils ne sont pas idiots. Mais au lieu d’affronter le problème en face, ils préfèrent raconter des histoires à dormir debout. À chaque hausse d’impôt, on nous explique que c’est temporaire, que c’est pour la bonne cause, que c’est un « effort nécessaire ». Ce mensonge dure depuis quarante ans. À ce stade, ce n’est plus de la politique, c’est une arnaque de haut niveau.


II. Une bureaucratie obèse, déconnectée, et intouchable : le vrai cancer de l’état

Mais où va donc tout cet argent ? Spoiler : il ne va pas aux hôpitaux, aux écoles ou à la police. Il va dans le ventre mou de l’État, là où des dizaines de milliers de hauts fonctionnaires se gavent tranquillement à nos frais. Ces gens-là ne créent rien. Ils ne produisent rien. Ils ne rendent aucun service visible. Leur seule mission est de justifier leur propre existence, et pour ça, ils inventent des comités, des rapports, des réunions interminables, des couches supplémentaires d’administration dont l’unique objectif est de complexifier des choses simples. Plus c’est opaque, mieux c’est. Parce que plus c’est opaque, plus personne ne peut remettre en cause leur utilité.

Prenons un exemple concret : la simplification administrative. Cela fait vingt ans qu’on nous promet des réformes pour alléger les démarches bureaucratiques. Résultat ? Chaque nouvelle réforme ajoute encore plus de paperasse, plus de normes, plus de règlements absurdes. Pourquoi ? Parce qu’un fonctionnaire dont le métier est de gérer un problème a tout intérêt à ce que ce problème existe encore demain. Vous croyez que ces armées de bureaucrates ont envie de simplifier quoi que ce soit ? Bien sûr que non. Si l’administration devenait réellement efficace, ils deviendraient inutiles, et ils le savent très bien.

Et ce qui est encore plus effrayant, c’est que cette caste de fonctionnaires ne subit absolument aucune conséquence de son inefficacité. Dans le privé, un employé incompétent se fait virer. Dans l’administration, un incompétent reste en place pendant quarante ans et finit même par toucher une retraite confortable aux frais du contribuable. On ne licencie jamais personne, on ne sanctionne jamais personne, on ne demande jamais de comptes. Pire encore : ceux qui dénoncent le système sont ostracisés, ridiculisés, voire carrément menacés. Dans une entreprise privée, on évalue la performance. Dans l’État, l’évaluation est un gros mot.


III. Pourquoi personne n’ose faire le ménage ?

Si tout cela est si évident, pourquoi rien ne change ? Parce que tout le monde a peur. Peur des syndicats, qui hurlent à la moindre tentative de réforme comme si on leur arrachait un rein. Peur des médias, qui diabolisent toute critique du modèle français en la qualifiant d’ultralibéralisme sauvage. Peur des politiciens eux-mêmes, qui savent que toucher à la bureaucratie, c’est s’attirer la haine d’un électorat de fonctionnaires bien organisé, prêt à descendre dans la rue au moindre frémissement.

Regardons l’exemple de Musk aux États-Unis. Quand Trump l’a nommé pour faire le ménage dans la fonction publique, la première chose qu’il a faite, c’est demander aux fonctionnaires fédéraux de justifier leur travail. Ceux qui ne pouvaient pas prouver leur utilité ont été virés. Bilan : des dizaines de milliers de postes supprimés et des milliards de dollars économisés. Imaginez appliquer cela en France. Une telle mesure provoquerait une crise politique sans précédent. Pourtant, c’est du simple bon sens. Pourquoi un salarié du privé doit-il se battre chaque jour pour prouver sa valeur alors qu’un haut fonctionnaire peut végéter des années sans que personne ne lui demande des comptes ?


IV. Taxer ou gérer : la France a déjà fait son choix (et c’est le mauvais)

Le problème fondamental de la France, c’est qu’elle refuse de choisir entre une politique fiscale responsable et une gabegie étatique sans limite. Alors que d’autres pays, comme l’Allemagne, ont choisi de rationaliser leur État, la France persiste dans une stratégie qui consiste à prendre toujours plus d’argent dans les poches des citoyens sans jamais se demander si l’État est réellement bien géré. À force, ce n’est plus un pays, c’est une machine à racketter sous prétexte de solidarité.

Mais soyons clairs : la fête est finie. À force de ponctionner tout ce qui bouge, la France tue sa propre croissance, décourage l’initiative, pousse les investisseurs à fuir, et creuse sa propre tombe économique. Il est temps d’ouvrir les yeux : l’argent des contribuables ne tombera pas éternellement du ciel. Soit on réforme l’État en profondeur, soit on s’effondre sous le poids de notre propre bêtise. La balle est dans le camp des dirigeants. Mais ont-ils seulement le courage de faire ce qu’il faut ?

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